mercredi 25 juin 2008

Etapes 9 et 10: Manicouagan

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Ces étapes se feront ou ne se feront pas selon le temps restant avant mon embarquement à Montréal sur le cargo qui me ramènera en Europe. Il faudra surement choisir entre réaliser ces deux étapes puis rentrer directement sur Montréal ou faire les deux suivantes.

Etapes 11 et 12: Saguenay-Lac St Jean – Charlevoix




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Ces étapes se feront ou ne se feront pas selon le temps restant avant mon embarquement à Montréal sur le cargo qui me ramènera en Europe.

lundi 9 juin 2008

Retour en cargo - Caractéristiques du navire



Name: MV Jonni Ritscher
Main dimensions:
• Length overall 178.57 m
• Length between
• perpendiculars
• 167.50 m
• Breadth 27.60 m
• Depth 14.58 m
• Draught 10.87 m
• Deadweight 22200 tons
Date of construction: 2006
Shipyard J. J. Sietas KG Hamburg, Germany
Class Germanischer Lloyd
Flag: Liberia
Speed: 21.0
Machinery Main engine: 16,980 kW
Auxiliarys: 4 x 6N21AL-EV with each 970kW at 900rpm
Bow thruster: 900 kW,
Sternthruster: 700 kW
Navigation: VDR, AIS, weather chart recorder, 2 chart radars, speed log,
Communication: GMDSS, satellite communication
Life saving equipment
Miscellaneous Vessel has ice class E3
Container intake: 1856 TEU
Fittings Full automatic twistlocks
Reefer 385, 280 on deck, 105 below deck
Gear 3 pcs. NMF DKII cargo cranes, max 45 tons SWL

jeudi 5 juin 2008

Histoire des ponts couverts québecois

Extrait du site de la Société québécoise des ponts couverts (Dissoute en mai 2002)

Les ponts de bois couverts existent depuis plusieurs siècles en Europe. Bien qu'il ne soit pas l'inventeur à proprement parler d'un type de ferme en particulier, Andrea Palladio (1508-1580), architecte italien, fera œuvre de pionnier dans l'art de construire des ponts en abordant le sujet dans ses Quatre livres d'architecture publiés en 1570. Sa notoriété franchira les frontières et son influence gagnera l'Angleterre entre autre. La plupart des concepteurs de ponts couverts qui ont oeuvré en Amérique seront fortement influencés par les principes architecturaux énoncés par cet architecte.
Comme la colonisation du Québec coule de sources européennes, il va de soi que le courant dominant en architecture origine de cette contrée. L'état actuel de la recherche ne permet pas de situer très précisément quand et où a été construit le premier pont couvert au Québec. Des documents affirment cependant qu'un pont couvert a existé au début du XIXe siècle à l'Île-des-Moulins de Terrebonne. Ce pont est décrit en 1833 comme ayant été reconstruit couvert en 1812 de la même manière que le premier. Ces premières structures sont fort complexes, coûteuses et parfois affligées de certains vices de forme. La mise au point de techniques de construction adaptées à nos régions par les William Howe, Ithiel Town, Theodore Burr et autres concepteurs moins connus, permettra de délaisser quelque peu les modèles européens pour permettre le développement de techniques originales.
Certains ponts ont été construits par des entrepreneurs qui se constituaient en compagnie et qui, munis d'une charte octroyée par Québec, se voyaient concéder certains privilèges comme l'exclusivité de la traverse à l'endroit choisi et le droit de percevoir le péage pour rentabiliser leur investissement. Ces ponts étaient généralement situés en des lieux stratégiques et ils étaient des constructions parfois de grandes dimensions. Plusieurs compagnies propriétaires de telles structures ont été victimes de déboires et toutes n'ont pas eu une existence heureuse et prospère. Ces ponts ont été vite décriés par les citoyens qui, une fois l'hiver venu, ne se privaient pas de traverser sur la glace partout où la chose était possible, évitant ainsi d'acquitter les droits de passage.
Assez rapidement, vers 1890 en fait, peu après sa création, le Département de la Colonisation a opté pour le modèle à treillis breveté par Ithiel Town en 1820. On évalue à environ 1000 le nombre de ponts couverts construits au Québec. Tous n'étaient pas du modèle Town. De même, les 1000 ponts n'ont pas tous été visibles à la même époque, mais plutôt dans un laps de temps couvrant environ un siècle et demi. Parfois, 2, 3 ponts couverts ont été construits sur le même site au fil des ans. Le décompte le plus récent fournit des informations plus ou moins complètes pour 866 ponts couverts classiques.
Ces ponts de colonisation, et les autres modèles, ont été construits aux quatre coins de la province. L'Abitibi étant la dernière contrée à avoir été soumise à un schéma d'occupation du sol planifié, c'est dans cette région que nos derniers ponts couverts ont été réputés avoir été construits. Le secteur du Canton Laas a été ouvert à la colonisation alors que le retour à la ville était amorcé. Aux environs de 1958, un pont encore debout, mais en ruines, sur un affluent de la rivière Bell pourrait être le dernier du genre à avoir vu le jour au Québec. Le canton a été délimité, les chemins tracés, les infrastructures construites, mais peu de gens ont habité ce secteur. Ces structures ont également été le prétexte pour fournir du travail aux chômeurs en temps de crise. Quant à leur couleur rouge, bien que le folklore s'en soit mêlé, la politique a très peu à voir avec le choix de la teinte. Il s'agit plutôt d'un type de teinture appelée sang de bœuf, populaire et facilement disponible à l'époque. Au fil des ans, la couleur des ponts a varié selon les modes.
Les cours d'eau à franchir étant d'inégales importances, les ponts à construire étaient adaptés à cette contrainte. Au fil des ans, une structure de 377m (1240'), la plus longue à avoir été construite au Québec à Batiscan, sur la rivière du même nom, a été remplacée. La plus courte également.
La réserve de ponts couverts du Québec compte tout de même un certain nombre de ponts typiques qui ont su défier le temps et qui sont partie intégrante du réseau routier contemporain. Le Québec compte quelques ponts couverts plus que centenaires. Il y a ici également une structure unique au monde, construite en 1861, au-dessus de la rivière Châteauguay.
Autre particularité de ce pont, le modèle McCallum a été développé pour être utilisé comme pont de chemin de fer. Ce qui ne fut pas le cas pour celui-ci.
Qu'il s'agisse de ponts rouges, de ponts de colonisation ou de ponts de la crise, des synonymes qui identifient nos ponts couverts, le phénomène est présent chez-nous depuis plus d'un siècle et demi.

mardi 3 juin 2008

Les ponts couverts du Québec (Introduction)


Extrait du site du ministère des transports

Depuis le milieu du 19ème siècle jusqu'en 1958, plus de 1000 ponts couverts ont été construits sur le territoire du Québec. Ces ponts de bois, d'inspiration américaine, faciles à construire et d'une architecture digne des bâtisseurs de l'époque, ne sont plus guère utiles de nos jours. La construction d'un réseau routier adapté aux moyens de transport modernes a relégué ces constructions au rang de vestiges du passé, laissés à l'abandon ou carrément détruits.
Les ponts couverts, témoins d'une époque révolue, se dressent ici et là sur des routes secondaires ou dans des rangs isolés, offrant au regard des visiteurs le pittoresque de leur charpente. Leur élégance témoigne de l'importance qu'accordaient nos ancêtres à l'aspect esthétique de ce qu'ils construisaient. Ces ponts, si typiques, racontent à leur manière une page de notre histoire, tout comme nos maisons ancestrales, nos moulins et nos vieilles églises.

Extrait du site de La Société québécoise des ponts couverts (Dissoute en mai 2002)

En avril 1997 prenait fin le moratoire interdisant la démolition des ponts de bois couverts. À ce moment également, le transfert de l'entretien de ces ponts a débuté. Auparavant, ces structures étaient considérées comme complexes et les réparations relevaient du ministère des Transports du Québec pour les ponts du réseau public. Dans la foulée de la réforme Ryan, cette responsabilité est dorénavant confiée aux municipalités qui, dans la majorité des cas, étaient déjà propriétaires des ponts, bien que la plupart ignoraient ce fait. Cette modification de statut ajoute un stress supplémentaire sur la réserve de ponts rouges. En effet, le degré de sensibilisation face à cet héritage varie considérablement d'une municipalité à l'autre. Toutes n'ont pas les ressources suffisantes pour maintenir dans des conditions idéales d'utilisation et d'entretien ce type de construction. Il ne faut pas oublier que la majorité de ces ponts sont toujours en service alors que le nombre et les dimensions des véhicules ont beaucoup évolués depuis la fin de la période de construction de ce type de ponts.

dimanche 1 juin 2008

Été des Indiens (Extraits)


L'expression désigne une période de beau temps qui se produit durant la saison de l'automne (i.e. de l'équinoxe d'automne jusqu'à la mi-novembre environ) après les premières gelées.
Ce phénomène est aléatoire et propre à tout l'hémisphère nord. On a commencé à entendre parler de l'Ïndian Summer tout d'abord en Pensylvanie à la fin du 18e siècle. Ce terme a ensuite voyagé dans les régions de New York et de la Nouvelle-Angleterre vers 1798. Il aurait fait son apparition au Canada vers 1821 et en Angleterre vers 1830.
20 ans après son apparition, cette expression aurait été établie dans le langage courant dans tout le nord-est de l'Amérique puis dans tous les pays anglophones. Les francophones du Canada ont alors traduit ce terme littéralement par été des Indiens.
Puisque l'été des Indiens n'est pas réellement scientifique, mais plutôt populaire, les critères ne sont pas vraiment établis.
On considère que l'on vit un été des Indiens lorsque:
• la période de temps exceptionnellement chaud suit une période de gel;
• le temps est généralement ensoleillé;
• il n'y a pas ou peu de précipitations;
• les vents sont légers, de direction variable;
• il peut y avoir un peu de brouillard matinal;
• les températures nocturnes sont près des normales;
• les températures diurnes sont plus élevées que la normale (environ 4 à 6 degrés de plus);
• ces conditions doivent se poursuivre pendant au moins 3 jours.

Données statistiques

• À Montréal et à Québec, l'été des Indiens se produit le plus souvent autour du 10 octobre, avec une occurrence plus probable, pour Montréal, les 7, 15 et 16 octobre. Comparativement, pour la ville de Québec, les périodes les plus fréquentes sont du 6-8, 11-12 et 14-16 octobre.
• Le plus tardif fut celui de 1953 qui a eu lieu du 18 au 20 novembre. (Les autres tardifs furent du 3 au 8 novembre 1938 et du 1 au 4 novembre 1944.
• Cet été supplémentaire dure habituellement 4 jours et se produit le plus souvent entre le 6 et le 16 octobre.
• Il n'y a qu'environ 27% de l'ensemble des étés des Indiens qui ont duré 5 jours et plus; et ce, autant à Montréal qu'à Québec. Ça prouve que le phénomène porte sur une vaste étendue géographique.
• Environ 40% des années, à Montréal, ont droit à un été des Indiens. (Pour Québec, c'est 50%).
• Environ 25% des années, à Montréal, profitent de 2 étés des Indiens. (À Québec, c'est une année sur 7).
• Environ 4% des années sont chanceuses: elles bénéficient de 3 ou plus étés des Indiens.
• DONC, on constate qu'il n'est pas certain qu'une année donnée profite d'un été des Indiens, mais ce qu'on sait, c'est que ce phénomène est plus qu'une légende: c'est une réalité climatique.

Je vous invite à lire la totalité de cet article écrit par Christian Ceyral à cette adresse: